NetTendance vient de publier sa dernière étude sur les activités en ligne et celle-ci contient des informations intéressantes sur le podcast québécois.
Selon NetTendance, 20 % des internautes québécois écoutent des podcasts au moins une fois par semaine, et 8 % en consomment quotidiennement. Ce phénomène n’est pas anodin : il reflète une transformation des habitudes médiatiques et des attentes des auditeurs.
Analyse des résultats de l’étude publiée le 20 novembre 2024
Un public jeune et engagé
Les auditeurs réguliers de podcasts sont majoritairement âgés de moins de 45 ans.
Cette tranche d’âge représente un impressionnant 28 % des 18-24 ans, 30 % des 25-34 ans et 28 % des 35-44 ans.
L’attrait pour ce format diminue toutefois avec l’âge : seulement 18 % des 45-64 ans et 6 % des 65 ans et plus l’adoptent.
Ce succès auprès des jeunes s’explique en partie par leur appétence pour des contenus riches et variés, souvent disponibles sur des plateformes accessibles à tout moment.
De plus, l’audio s’intègre parfaitement à leur style de vie multitâche et connecté.
Des contextes d’écoute qui renforcent l’intimité
Le podcast s’écoute souvent dans des cadres propices à la concentration et à la rétention d’informations, mais aussi en déplacement.
En voiture, par exemple, 26 % des auditeurs québécois consomment des podcasts, une proportion qui grimpe à 42 % chez les 18-34 ans.
Les moments de détente (25 %) et les tâches domestiques (23 %) figurent également parmi les contextes privilégiés.
Chez les femmes, l’écoute pendant les tâches domestiques atteint 31 %, contre 14 % chez les hommes.
Ce caractère intimiste favorise un lien émotionnel puissant entre les créateurs et leur audience.
Les écouteurs isolent du monde extérieur, permettant à l’auditeur de se plonger pleinement dans le récit ou la discussion.
Un outil d’apprentissage et de développement personnel
Contrairement aux médias traditionnels souvent dictés par l’urgence de l’actualité, le podcast se distingue par sa capacité à explorer des sujets en profondeur.
Il devient alors un vecteur d’apprentissage, que ce soit pour enrichir sa culture générale, développer des compétences ou nourrir une réflexion personnelle.
Cette caractéristique en fait un médium prisé par ceux qui souhaitent s’éloigner de la superficialité et du rythme effréné des informations quotidiennes.
Un rapport compliqué entre audio et vidéo
Denis Martel, expert du milieu numérique, souligne que la frontière entre l’audio et la vidéo est de plus en plus floue.
Beaucoup consomment des contenus sur YouTube sans les identifier comme des podcasts, bien que ces productions respectent les codes du genre.
Ce chevauchement entre audio et vidéo ouvre de nouvelles perspectives pour les créateurs, mais complexifie la définition même du podcast.
Une opportunité en or pour les marques
Le podcast offre un cadre unique aux marques souhaitant toucher leur audience de manière authentique.
Grâce à des collaborations avec des podcasteurs, les messages publicitaires peuvent être intégrés naturellement dans les contenus, évitant la perception d’intrusion souvent associée aux médias traditionnels.
De plus, le format audio, avec son cadre intimiste, permet de construire des connexions émotionnelles profondes et durables.
Les marques qui capitalisent sur ces valeurs créent un engagement renforcé avec leur public.
Conclusion : une ère d’écoute immersive
Au Québec, les podcasts redéfinissent notre rapport au média.
Intimes, éducatifs et polyvalents, ils répondent aux besoins d’une génération avide de contenus de qualité.
Pour les créateurs comme pour les marques, ce format s’impose comme un levier puissant d’engagement et d’innovation.
L’avenir du podcast est prometteur : et si votre marque s’y intéressait dès aujourd’hui ?
Stéphane de go-script
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